La présidente brésilienne Dilma Rousseff a parlé jeudi d'un "grand pacte" pour sortir le Brésil de l'impasse.
Accusée de maquillage de comptes publics en 2014, année de sa réélection, et début 2015, Mme Rousseff dénonce une "tentative de coup d'Etat" institutionnel sans base juridique solide, orchestrée par une opposition n'ayant pas toléré sa défaite électorale de 2014.
"Un pacte doit avoir comme point de départ le respect du vote populaire et une nécessaire et indispensable réforme politique. C'est le pacte que je recherche."
Toutefois, elle n'a pas précisé quel pacte ou quelle réforme politique elle appelle de ses vœux, ni quelle méthode elle comptait employer.
En dépit des campagnes médiatiques qui n'ont pas cesse de prétendre l'impopularité de Dilma Rousseff, la président brésilienne bénéficie encore aussi bien de crédibilité que de popularité auprès de son peuple.
Les partisans de Rousseff dénoncent la manière dont l’extrême-droite et l’opposition de droite, managée par les Etats-Unis et soutenue par la presse mondiale aux ordres, mènent une campagne de diffamation contre leur favorite.
Avec AFP